Dans le cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), il est conclu qu'il y a un énorme consensus scientifique pour dire que le système climatique de la Terre se réchauffe et que les activités humaines en sont la principale cause. En résonnance avec ce sentiment grandissant d'urgence, la rédaction de politiques sur les changements climatiques, tant au Canada qu'ailleurs dans le monde, continue de progresser. Toutefois, le paysage des politiques demeure fragmenté. Au sein de la communauté financière, on évalue de nouveaux cadres d'évaluation des risques qui auront des répercussions sur les entreprises et les investisseurs. La réalité du changement climatique, ainsi que les épisodes météorologiques extrêmes qui y sont liés, constitue tout un obstacle pour le modèle d'affaires de l'industrie des assurances. Les prévisions et les réponses à ces points sont au centre d'une bonne gouvernance et d'un bon leadership en matière de changements climatiques.